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lundi 12 décembre 2016

Dakar: l'anniverssaire du prophète célébré autrement.

Un Baye fall, préparant la séance du Berndé.

La confrérie des mourides du Sénégal et plus particulièrement les talibés de Cheikh Modou Kara (Baye Darou), ont fêté la naissance du prophète de l’islam à sicap-baobab, un quartier de la commune de Mermoz Sacré-Cœur. Une trentaine d'entre-eux se sont réunis sous l’ombrage du grand et vieux baobab du quartier pour lui rendre hommage (PSL).
Dès 10 heures le matin, la séance Berndé qui consiste à préparer de la bonne nourriture et la partager avec la communauté, a été faite. Puis s’en suivirent les Khassaides, (poèmes religieux chantés) écrits par le célèbre résistant et guide religieux Cheikh Ahmadou Bamba, fondateur du mouridisme. 
Modou (nom d’emprunt), un talibé mouride accepte de m’expliquer que c’est aussi possible de fêter la naissance du prophète sans aller à la mosquée. Mais ce qui est ahurissant dans cette célébration, est que les battements de tam-tam accompagnant les voix des «Talibés », se font entendre à plusieurs lieues de là. Ce qui cause un vacarme insupportable pour quiconque désirerait simplement passer une vraie nuit de repos. Nonobstant ce tapage nocturne et emportés par l’hystérie du mouvement, de petits garçons curieux, viennent en rajouter en se livrant à des pas de danse plutôt comiques. La "cérémonie" s'est enfin achevée vers minuit avec des prières puis  des plats de grillades servis pour rendre grâce à Dieu le tout puissant,  le très haut.

dimanche 28 août 2016

Incivisme notoire, et indiscipline caractérisée: A la boutique, ceux qui ne veulent pas attendre.

On se demande pourquoi les gens n’accordent plus aucun respect à leur prochain.
L’incivisme, l’égoïsme, l’impolitesse entre-autres, sont les  maux dont souffre cette République.
Au Sénégal, pour se faire respecter, il faut être très ferme. Sans cela, évertuez- vous à faire régulièrement des entrainements à la plage pour avoir un physique de lutteur à faire frémir même les gardes du corps professionnels. Là, vous imposerez le respect partout où vous irez. Les vieux vous salueront et les jeunes du ghetto vous serviront le thé en premier.
Mais malheur à vous si vous êtes  mince et malingre à l'instar du comédien Sanekh alors attendez-vous au pire !
Afin d'être édifiés sur mes propos, rendez-vous dans la boutique d’Ismaël, située sur l'avenue Bourguiba.
Ici, Le premier client arrivé n'est pas forcément le premier servi. La raison de ces incorrections, nous explique le boutiquier, est que : "bon nombre de clients refusent tout simplement d'attendre patiemment leur tour".
Bien que déplorant cette situation et conscient des responsabilités tant des clients que des vendeurs, il ne perd cependant pas l'espoir de remettre les pendules à l’heure : « Je sers toujours, dit-il, par ordre d’arrivée, mais ce n'est pas toujours facile dans la mesure où certains clients cèdent leur place sans oser dire quoi que ce soit ! 
D'où la nécessité de remettre au goût du jour l’instruction civique dans les écoles sénégalaises dans l'espoir de retrouver très bientôt des citoyens modèles respectant les règles du vivre ensemble pour construire une nation harmonieuse favorisant les valeurs citoyennes, car toutes ces incivilités proviennent d'un manque cruel d'éducation élémentaire !

dimanche 21 août 2016

Fin tragique d'un jeune: Alpha Ibrahima Souaré, S'en est allé trop tôt.

Les habitants du quartier de la Minière ont été tirés de leur sommeil suite à un effroyable accident de la circulation qui a fait sept morts. C'est le triste bilan de ce téléscopage survenu ce dimanche à Dixinn, l'une des 5 communes de Conakry. 
Selon le site d'informations guinéenews il était environ 5 heures du matin lorsqu'un accident s’est produit au carrefour dit de la Minière. Un véhicule de marque Peugeot de type 306 à bord duquel avaient pris place quatre femmes et deux hommes est entré en collision avec un véhicule de marque Nissan venant en sens inverse. Dans la violence du choc les six passagers de la Peugeot ont été tués sur le coup ainsi que le conducteur de la Nissan nous a confié par téléphone le commissaire Hamidou Babacar Sarr. 
Alors que nous nous pensons éternels, la mort, un beau matin, vient nous faucher sans crier gare !
Sur la page facebook du chauffeur de la Nissan Alpha Ibrahima Souare, fils du Colonel des douanes Mika Souare, ont fleuri des messages de compassion, d'anéantissement, de douleur et de tristesse faisant état comme d'habitude de la gentillesse du défunt, de sa sympathie, de son côté souriant et respectueux.
Mais quid de sa responsabilité dans l'accident ? Selon des témoins, il roulait à vive allure et qui plus est en sens interdit rapporte le site Guinée 7.com
On ne peut donc s'empêcher de se demander dans quel état conduisait-il, était-il sous l'emprise d'alcool, a-t-il été victime d'un malaise ? Autant de questions auxquelles les enquêteurs devront s'efforcer de répondre. 
En attendant, ce sont plusieurs familles plongées dans le malheur encore une fois dû à l'inconscience d'une seule personne, fût-elle durant son existence aussi gentille comme le soulignent les nombreux posts de condoléances attristées publiés sur le journal facebook du conducteur de la Nissan.

dimanche 26 juin 2016

CESTI: Entre présentations, Réportages, et Analyses... les journalistes en formation dans le feu de l'action.


  Les étudiants de la 45eme promotion du centre d’études des sciences et techniques de l’information (CESTI), ont en ce mercredi 22 juin 2016, entamé les sessions intensives de la pratique du journalisme. Lors de cette période de 2 à 3 semaines, ils forment une véritable rédaction avec leur instructeur. C'est ce qu'il convient d'appeler «travailler dans les conditions du direct.»
  Dans le studio de montage et de diffusion, l'activité va bon train pour réaliser une édition télévisée parfaite.
  La présentation est assurée par le journaliste béninois Robert Adé , qui n’a pas manqué l’occasion d'épater tout le gotha des téléspectateurs (Profanes, comme professionnels), qui ont pu apprécier sa pertinence et sa sérénité. Même si après coup, il avoue volontiers un certain stress lié à l'environnement des cadreurs, techniciens et autre régie, mais aussi des camarades qui regardaient.
  La question est cependant : « pourquoi  parmi 10 étudiants,  Robert Adé , est-il le premier journaliste à présenter ce journal ?»
L'homme qui n'a rien à perdre est un  dangereux challenger, en raison d'un parcours atypique. En effet, il affiche une vingtaine d'années d’expériences en presse écrite, radio et télévision, rédacteur en chef puis chef des programmes à Radio-Télévision carrefour à Bohicon au Bénin. Comme dans un film d'action, il poursuit sa carrière en qualité de  correspondant local puis directeur régional de Golfe TV, dans les départements du Zou et des collines au Bénin. Il fut également chef bureau régional du quotidien Adjinakou à Bohicon au Bénin.
On comprend mieux maintenant pourquoi il a été choisi  en priorité pour présenter le JT.

dimanche 15 mai 2016

Thiello: à la rencontre d'un élève à l'avenir prometteur.




A 17ans, Cheikh Hassan Thiello, jeune lycéen Sénégalais, se distingue dans sa classe par son sérieux, son altruisme envers ses camarades, mais surtout par ses brillants résultats.
Benjamin d’une fratrie de 6 enfants, il est le fils chéri de ses parents. Même si il s'autorise quelques querelles de temps à autres avec ses frères, sa préoccupation essentielle demeure son avenir
Quand je lui pose la question : quel est le secret de votre réussite à l’école ? Il marque un temps de réflexion. 
Sur mon insistance, il se décide à me répondre que : «Tout d’abord, l’élève doit gérer efficacement son emploi du temps, ne pas hésiter à poser des questions lorsqu'il ne comprend pas quelque chose et une fois à la maison, après un solide repas revigorant, se remettre dare-dare à la tâche. C’est aussi simple que cela, il n’y a pas de mystère !».
Sa détermination est identique quand il évoque son avenir professionnel : il rêve d'être banquier.
Et, dit-il en esquissant un sourire, rien ne pourra perturber cet objectif qu'il s'est fixé, pas même l'attention appuyée que certaines jolies filles manifestent à son endroit.
Quant au  bac l'année prochaine, Il reste optimiste et compte bien se donner tous les moyens pour réussir cette épreuve et donc toujours figurer parmi les meilleurs.

dimanche 8 mai 2016

M.Camara:Un prof que les élèves réclament toujours!

M.Camara, Professeur d'Histoire-Géographie
Son cours était l’un des meilleurs  pour ne pas dire le meilleur.
Moussa Camara, puisque c’est bien de lui dont il s’agit, ancien professeur d’Histoire-Géographie, au lycée Nelson Madiba Mandela de Dakar,
etait connu pour sa régularité et son assiduité. Mais les élèves retiennent aussi de lui l’image d’un prof rigoureux, opposé à tout bavardage pendant ses heures de cours. Ce jeune enseignant, âgé tout juste de 33 ans, ne présentait pas que ces qualités qui sont d’ordre strictement pédagogique. Car au-delà de la craie et du stylo rouge qu’il tenait, « Beau gosse » comme le surnommaient les élèves, fut un gentleman au style particulier.
Toujours bien coiffé, montre « rolex » sévèrement attaché au poignet ,chemises soigneusement repassées, souliers noirs jalousement cirés, et parfum modérément pompé.
Voici monsieur camara, dessiné d’un trait vif et bref.
Les élèves qui ont voulu témoigner sur ce prof sont très nombreux. Mais les avis convergent tous vers la même pensée : « Il connaissait, ce qu’il faisait, et il donnait tout son être pour la bonne compréhension de tous ses élèves, sans distinction de sexe, d’ethnie ou même de nationalité » .
Pour rappel, "beau goss", avait quitté ses élèves en pleine année scolaire de l’année 2014-2015. Joint à Fatick, d’où il se trouve, l'enseignant a tant bien que mal essayé d’apporter la lumière sur son interminable absence : «je suis venu répondre à l’appel de l’État pour former les jeunes de l’intérieur du pays», me confie-t-il. Et d’après  les dernières nouvelles obtenues, « Beau goss », aurait trouvé chaussure à sa pointure, en épousant Salimata Faye camara qui étudiera à présent ses gouts et totems. Mais en attendant, les élèves sont en sursis, car Dieu seul sait s'ils retrouveront de si tôt leur ancien ami.

dimanche 1 mai 2016

Mort de Papa Wemba: La génération qui ne l'a pas connu

Les journaux ont largement traité de la disparition du pape de la roumba congolaise et de la sape.
ce n'est pas une fabulation encore moins un poisson d'avril. 
Papa wemba de son vrai nom: jules shungu wembadio pene kikumba, né le 14 juin 1949 à lubefu au Congo, à déposé humblement et paisiblement son arme sur le champ de combat un dimanche 24 avril 2016 sur scène à Abidjan.
Un choc inouï pour la génération au pantalon de"patte d'éléphant et à la tignasse du lion". Mais alors que des jeunes d'un talent inestimable font leur démonstration de force sur la scène musicale africaine l'instar de Sidiki Diabaté du Mali, de waly Seck du Sénégal, de Franco du Cameroun, de Takana zion de la Guinée ou encore de Toofan du Togo. Faire une rétrospective et écouter ce chanteur qui a fait danser et chanter des pères de familles est une perspective frivole et sans espoir chez la génération "Internet" qui n'en éprouve aucun intérêt.
Dans les rues de Dakar,  l'illustration est sans équivoque et désinvolte.Nombreux sont ces jeunes qui ont accepté à cœur ouvert de m'expliquer leur désintéressement total à la musique joué par papa wemba.
Mais rien d'étonnant en cela car leur âge varie entre 16 et 20 ans.
De quoi répondre à l'adage qui nous enseigne:"qu'un lion qui copie un autre n'est pas un lion mais plutôt un singe".
Ces jeunes l'ont bien compris et veulent conserver le "patrimoine jeune" ( musique, habillement loisirs de leur génération).
Pourtant papa wemba fut aussi cet artiste qui avait l'air de tout sauf un vieux,car sa vie pouvait se résumer en trois mots: Séduction, célébrité et sape.

Et Thione Seck s'en alla

Un dimanche noir, dans un pays"enrhumé" par de récentes violences, dont les éternuements...