Les journaux ont largement traité de la disparition du pape de la roumba congolaise et de la sape.
ce n'est pas une fabulation encore moins un poisson d'avril.
Papa wemba de son vrai nom: jules shungu wembadio pene kikumba, né le 14 juin 1949 à lubefu au Congo, à déposé humblement et paisiblement son arme sur le champ de combat un dimanche 24 avril 2016 sur scène à Abidjan.
Un choc inouï pour la génération au pantalon de"patte d'éléphant et à la tignasse du lion". Mais alors que des jeunes d'un talent inestimable font leur démonstration de force sur la scène musicale africaine,à l'instar de Sidiki Diabaté du Mali, de waly Seck du Sénégal, de Franco du Cameroun, de Takana zion de la Guinée ou encore de Toofan du Togo. Faire une rétrospective et écouter ce chanteur qui a fait danser et chanter des pères de familles est une perspective frivole et sans espoir chez la génération "Internet" qui n'en éprouve aucun intérêt.
Dans les rues de Dakar, l'illustration est sans équivoque et désinvolte.Nombreux sont ces jeunes qui ont accepté à cœur ouvert de m'expliquer leur désintéressement total à la musique joué par papa wemba.
Mais rien d'étonnant en cela car leur âge varie entre 16 et 20 ans.
De quoi répondre à l'adage qui nous enseigne:"qu'un lion qui copie un autre n'est pas un lion mais plutôt un singe".
Ces jeunes l'ont bien compris et veulent conserver le "patrimoine jeune" ( musique, habillement loisirs de leur génération).
Pourtant papa wemba fut aussi cet artiste qui avait l'air de tout sauf un vieux,car sa vie pouvait se résumer en trois mots: Séduction, célébrité et sape.

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