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dimanche 15 mai 2016
Thiello: à la rencontre d'un élève à l'avenir prometteur.
A 17ans, Cheikh Hassan Thiello, jeune lycéen Sénégalais, se distingue dans sa classe par son sérieux, son altruisme envers ses camarades, mais surtout par ses brillants résultats.
Benjamin d’une fratrie de 6 enfants, il est le fils chéri de ses parents. Même si il s'autorise quelques querelles de temps à autres avec ses frères, sa préoccupation essentielle demeure son avenir
Quand je lui pose la question : quel est le secret de votre réussite à l’école ? Il marque un temps de réflexion.
Sur mon insistance, il se décide à me répondre que : «Tout d’abord, l’élève doit gérer efficacement son emploi du temps, ne pas hésiter à poser des questions lorsqu'il ne comprend pas quelque chose et une fois à la maison, après un solide repas revigorant, se remettre dare-dare à la tâche. C’est aussi simple que cela, il n’y a pas de mystère !».
Sa détermination est identique quand il évoque son avenir professionnel : il rêve d'être banquier.
Et, dit-il en esquissant un sourire, rien ne pourra perturber cet objectif qu'il s'est fixé, pas même l'attention appuyée que certaines jolies filles manifestent à son endroit.
Quant au bac l'année prochaine, Il reste optimiste et compte bien se donner tous les moyens pour réussir cette épreuve et donc toujours figurer parmi les meilleurs.
dimanche 8 mai 2016
M.Camara:Un prof que les élèves réclament toujours!
Son cours était l’un des meilleurs pour ne pas dire le meilleur.
Moussa Camara, puisque c’est bien de lui dont il s’agit, ancien
professeur d’Histoire-Géographie, au lycée Nelson Madiba Mandela de Dakar,
etait connu pour sa régularité et son assiduité. Mais les
élèves retiennent aussi de lui l’image d’un prof rigoureux, opposé à tout
bavardage pendant ses heures de cours. Ce jeune enseignant, âgé tout juste
de 33 ans, ne présentait pas que ces qualités qui sont d’ordre strictement
pédagogique. Car au-delà de la craie et du stylo rouge qu’il tenait, « Beau
gosse » comme le surnommaient les élèves, fut un gentleman au style
particulier.
Toujours bien coiffé, montre « rolex » sévèrement
attaché au poignet ,chemises soigneusement repassées, souliers noirs
jalousement cirés, et parfum modérément pompé.
Voici monsieur camara,
dessiné d’un trait vif et bref.
Les élèves qui ont voulu témoigner sur ce prof sont très
nombreux. Mais les avis convergent tous vers la même pensée : « Il
connaissait, ce qu’il faisait, et il donnait tout son être pour la bonne compréhension
de tous ses élèves, sans distinction de sexe, d’ethnie ou même de
nationalité » .
Pour rappel, "beau goss", avait quitté ses élèves en pleine
année scolaire de l’année 2014-2015. Joint à Fatick, d’où il se
trouve, l'enseignant a tant bien que mal essayé d’apporter la lumière sur son
interminable absence : «je suis venu répondre à l’appel de l’État
pour former les jeunes de l’intérieur du pays», me confie-t-il. Et d’après les dernières nouvelles obtenues, « Beau
goss », aurait trouvé chaussure à sa pointure, en épousant Salimata Faye camara qui étudiera à présent ses gouts et totems. Mais en attendant, les élèves sont en sursis, car Dieu seul sait s'ils retrouveront de si tôt leur ancien ami.
dimanche 1 mai 2016
Mort de Papa Wemba: La génération qui ne l'a pas connu
Les journaux ont largement traité de la disparition du pape de la roumba congolaise et de la sape.
ce n'est pas une fabulation encore moins un poisson d'avril.
Papa wemba de son vrai nom: jules shungu wembadio pene kikumba, né le 14 juin 1949 à lubefu au Congo, à déposé humblement et paisiblement son arme sur le champ de combat un dimanche 24 avril 2016 sur scène à Abidjan.
Un choc inouï pour la génération au pantalon de"patte d'éléphant et à la tignasse du lion". Mais alors que des jeunes d'un talent inestimable font leur démonstration de force sur la scène musicale africaine,à l'instar de Sidiki Diabaté du Mali, de waly Seck du Sénégal, de Franco du Cameroun, de Takana zion de la Guinée ou encore de Toofan du Togo. Faire une rétrospective et écouter ce chanteur qui a fait danser et chanter des pères de familles est une perspective frivole et sans espoir chez la génération "Internet" qui n'en éprouve aucun intérêt.
Dans les rues de Dakar, l'illustration est sans équivoque et désinvolte.Nombreux sont ces jeunes qui ont accepté à cœur ouvert de m'expliquer leur désintéressement total à la musique joué par papa wemba.
Mais rien d'étonnant en cela car leur âge varie entre 16 et 20 ans.
De quoi répondre à l'adage qui nous enseigne:"qu'un lion qui copie un autre n'est pas un lion mais plutôt un singe".
Ces jeunes l'ont bien compris et veulent conserver le "patrimoine jeune" ( musique, habillement loisirs de leur génération).
Pourtant papa wemba fut aussi cet artiste qui avait l'air de tout sauf un vieux,car sa vie pouvait se résumer en trois mots: Séduction, célébrité et sape.
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