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vendredi 17 avril 2020
Doit-on pleurer Salif Kebe?
Intellectuels guinéens, continuez d'être malhonnêtes, continuez d'être corvéables, continuez d'être malléables à souhait. Continuez de ne croire qu'à un homme, pas aux règles et principes, mais Dieu, lui, fera toujours son travail.
Le jour où le Créateur vous pincera, il n'y aura personne pour vous assister, ni même personne pour le supplier.
mercredi 15 avril 2020
Coronavirus: l'enfer des taximen
Depuis la survenue du coronavirus au Sénégal, hôte que les Sénégalais n’ont pas invité, encore moins bien accueilli, toutes les activités sont au ralenti. Parmi ses activités on peut citer le transport en commun en ville, particulièrement les taxis. Beaucoup de taximen rencontrés nous listent leurs difficultés pendant cette période de confinement.
Mamadou, un taximan interrogé dans son véhicule explique son angoisse à trouver la dépense quotidienne à l’ère de la pandémie :« nous les taximen, nous souffrons énormément pour trouver des clients, ils se font vraiment rares. Cela s’explique par le fait que les gens ont peur de sortir de chez eux. Même quand ils sortent, ils ne s'éloignent pas, pour ne pas que 20h : l’heure du couvre-feu, les trouve dehors. Finalement, nous sommes également obligés de nous conformer à cette règle, et de garer nos véhicules à 19h. Moi qui vous parle, je conduisais jusqu’à 00h, et je pouvais gagner plus de 15.000fcfa par jour. Aujourd’hui, je ne me retrouve qu'avec près de 4500fcfa par jour. Vous imaginez la perte que je subis ?", s'inquiète-t-il.
Ce cris de cœur de ce taximan, résonne aussi fort que la plupart des taximen que nous avons vus, avaient les visages crispés, du fait de la baisse de la clientèle, pendant cette période. Les rares qui étaient peu souriants, étaient ceux qui transportaient des clients. Au Sénégal, le coronavirus est sur toutes les lèvres. Son impact négatif sur l’économie qu’elle a pratiquement fini d’anéantir, ne laisse pas indifférent ces nombreux sénégalais qui vivent au jour le jour. Ils s’inquiètent de leur survie, malgré les nombreux moyens que l’Etat dit mettre à leur disposition pour les accompagner.
Aujourd’hui, leur souhait le plus ardent, est que la situation revienne à la normale, et qu’ils puissent enfin retrouver leur jeu favori avec les clients : le Wakhalé (marchandage).
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