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dimanche 14 mars 2021

Et Thione Seck s'en alla

Un dimanche noir, dans un pays"enrhumé" par de récentes violences, dont les éternuements spectaculaire du peuple, n'ont pas fini de s'évaporer dans l'espace. Étonnement, le monde entier en a en parlé. Et comme si cela ne suffisait pas. Et comme si les médias n'avaient pour rôle que de nous couper le souffle, avec des informations lugubres, nous apprenons avec stupéfaction, le rappel à Dieu, du celebre et monument de la musique sénégalaise: Thione Seck. Il était beau et dandy. 66 ans, un âge "jeune", pour cet brillant musicien, qui pouvait prendre en haleine, toutes les générations(de son époque, à la jeune génération). Thione, ton talent n'était pas humain. Dans ta voix suave et posée, moi je sentais quelque chose de divin. Avec toi, on ecoutait pas de la musique juste pour se relaxer. On pouvait également le faire pour s'instruire, comprendre le monde. Thione Seck, l'extravagance n'était pas forcement musicien. N'est-ce pas toi qui nous l'a enseigné? Un cours que tu dispensais sur scène, en répétitions, sur les plateaux des télévisions, et même chez toi à la maison. Thione Seck, je n'oublierai jamais ton tube planétaire: Maria Chantal. Mais je n'oublierai jamais ta mise vestimentaire( veste, cravate, et souliers), qui etait à l'image de ton talent. Thione, je m'interdis de verser des larmes, à partir du momemt où je sais que tu as réussi ta carrière musicale. Mais que tu as réussi à assurer ta relève: Wally Seck. Lui qui était si proche de toi, et qui enjaille si bien les sénégalais à son jeune âge. À lui, et à ta Diaga, je leur adresse mes sincères condoléances. Thione, dès l'annonce de ton décès, qui s'est propagé comme une traînée de poudre sur les réseaux sociaux( Facebook, Whatshapp, Instagram...), mais aussi, de ton enterrement le même jour: Dimanche 14 Mars 2021, je me suis posé avec ahurissement une seule question: - POURQUOI TOUT EST ALLÉ SI VITE?

dimanche 6 septembre 2020

Guinée 2020: Alpha Cellou, vers le palais tohu-bohu!

La question de la participation ou non de l'UFDG, le principal parti d'opposition en Guinée, dirigé par Cellou Dalein Diallo, à l'élection présidentielle du 18 octobre à laquelle prendra part le président sortant Alpha Condé, est sur toutes les lèvres. Hier samedi 6 Septembre, la question a été définitivement réglée. A l'annonce de la nouvelle de la participation de l'UFDG, c'est la déception qui me gagne. Pas parceque je suis un militant, où que je me retrouvais dans l'idéologie de ce parti. Mais parce que des jeunes de mon âge reposent au cimetière de Bambeto. Des jeunes qui, les mains nues, ont affronté la police, la gendarmerie, l'armée( les forces du mal, du désordre, et de la terreur.) En un mot, les accompagnateurs d'alpha conde( j'écris son prénom et nom en minuscule, par mépris, et par manque de considération.) L'avenir politique de ce pays m'inquiète, mais aujourd'hui des questions me taraudent. Je vous ferai l'économie de tout ce tralala dans lequel alpha conde a plongé le pays depuis le début du banditisme d'Etat, qui a favorisé son catapultage à la tête du pays, jusqu'à nos jours. Cellou dalein Diallo, il faut le reconnaître, malgré son historique erreur qui l'a fait perdre l'élection présidentielle de 2010, a participé à tous les combats. Cependant, rien, rien, et vraiment rien, à mon avis, ne peut expliquer cette trahison de l'UFDG, face aux valeureux militants de ce parti, qui, pour la démocratie, sont tombés sur le champ d'honneur. Devrais-je le rappeler à l'UFDG, et à son chef: Le cimetière de Bambeto vous regarde! et manifeste contre la venue d'autres jeunes innocents sur sa terre. Quoique vous n'êtes pas le boucher, mais aujourd'hui vous voulez envoyer de la matière dont se servira le boucher. En participant à cette élection, et en sachant que vous ne la remporterez pas devant un éternel voleur, et impénitent et malheureux bélayekhoui de 82 ans, vous exposez les enfants d'autrui devant un méchant et insensible loup. Leur viendriez vous en aide lorsqu'ils seront acculés par la violence et le sang? J'en doute fort, lorsqu'on sait qu'au même titre que votre respectable épouse Hadja Halimatou Dalein Diallo, le Général bofoe, lui également peut vous empêcher de sortir de votre maison. Tout ce qui reste clair, est que cette fois-ci, c'est vous même qui ouvrez les chemises de vos militants et sympathisants, et qui demandez aux goujats, et bidasses d'alpha conde de : « tirez-tirez- ! »

mercredi 12 août 2020

ADieu le sage de Diari

 

"Il existe deux types de personnes dans le monde. Ceux qui veulent savoir, et ceux qui veulent croire". Nietzsche

Ce soir, je ne veux ni savoir, ni entendre, ni croire au décès de mon grand papa(mon oncle, l'ainé de mon père biologique).

L'annonce de son décès m'a laissé sans voix, la bouche suspendue à un: Inna lillah wa inna ilayhi raaji'uun! les yeux grandement ouverts. 

Incrédule, la vie nous réserve des surprises.

Sauf que celle-ci, ne me plaît pas du tout. Elle ne me fait pas rire, mais m'arrache la joie de vivre.

Elle me pousse à me détacher des plaisirs mondains, et à me remettre en question.

Mon père a perdu son frère, son frangin, celui qui l'a guidé et montré que l'effort fait les forts, et que la pauvreté, n'était pas un obstacle au succès et à la réussite.

Du coup, je ne l'empêcherai pas de pleurer, même si la tentation d'aller lui dire d'essuyer ses chaudes larmes m'anime. Dans ces circonstances difficiles de faire comprendre à papa, que les pleurs sont peut-être la seule expression de montrer son désaccord face à la volonté divine, mais que les larmes ne dissipent pas la douleur.

Moi, j'essaye de me retenir, mais des larmes têtues glissent tout de même sur mes joues. 

Un grand frère qui a chaleureusement et humainement accepté de mettre son véhicule à notre disposition, nous accompagne pour des courses. Qu'il en soit en remercié.

Cette nuit, sentant l'ombre de mon grand papa, qui plane dans ma chambre, flux et reflux d'images, je le revois.

Sourire en coin, les yeux pétillants de sagesse, l'expression que témoigne son visage, renseigne, sur la timidité de l'homme. Oui, Lhomme était taciturne, et digne de confiance.

Le woyen woyen ma ( commérages en langue locale soussou), n'était pas du tout sur la liste de son menu.

Écrire sur cet homme, ses qualités, me prendra énormément de temps. Comprenez et pardonnez moi pour les incorrections dans ce texte. Car il est écrit à chaud, et dans l'urgence.

Je ne résiste enfin pas, à l'envie de mentionner un détail poignant que je garde de mon grand papa.

Alors que j'étais gamin, la venue de mon oncle à la maison était un grand moment pour nous. Et pour cause, il ne daignait jamais de nous envoyer des yaourts bien glacés.

Et avec un: Merci tonton qu'on lui rendait, on s'en délectait avec amour et passion.

Sachez le, mon désormais feu grand papa, était un admiratif de ma plume. Il me le faisait savoir à chaque fois qu'on échangeait.

Ce texte est donc un hommage que je lui rends.

Mon bappa, vous ne me lirez pas ce soir, je le sais.

Mais je sais que vous me voyez, et que vous m'entendez.

Suis-je finalement tenté de répondre à cette célèbre phrase de Birago Diop:

Les morts ne sont pas morts??

Je laisserai Jean Cocteau répondre pour moi:" le vrai tombeau des morts, c'est le cœur des vivants".

Reposez en paix mon bappa.

Regrettez votre séjour terrestre face à votre félicité céleste.

De la part de votre fils bien aimé:

Alpha Amadou Diari Diallo


vendredi 17 avril 2020

Doit-on pleurer Salif Kebe?

Intellectuels guinéens, continuez d'être malhonnêtes, continuez d'être corvéables, continuez d'être malléables à souhait. Continuez de ne croire qu'à un homme, pas aux règles et principes, mais Dieu, lui, fera toujours son travail. Le jour où le Créateur vous pincera, il n'y aura personne pour vous assister, ni même personne pour le supplier.

mercredi 15 avril 2020

Coronavirus: l'enfer des taximen

Depuis la survenue du coronavirus au Sénégal, hôte que les Sénégalais n’ont pas invité, encore moins bien accueilli, toutes les activités sont au ralenti. Parmi ses activités on peut citer le transport en commun en ville, particulièrement les taxis. Beaucoup de taximen rencontrés nous listent leurs difficultés pendant cette période de confinement. Mamadou, un taximan interrogé dans son véhicule explique son angoisse à trouver la dépense quotidienne à l’ère de la pandémie :« nous les taximen, nous souffrons énormément pour trouver des clients, ils se font vraiment rares. Cela s’explique par le fait que les gens ont peur de sortir de chez eux. Même quand ils sortent, ils ne s'éloignent pas, pour ne pas que 20h : l’heure du couvre-feu, les trouve dehors. Finalement, nous sommes également obligés de nous conformer à cette règle, et de garer nos véhicules à 19h. Moi qui vous parle, je conduisais jusqu’à 00h, et je pouvais gagner plus de 15.000fcfa par jour. Aujourd’hui, je ne me retrouve qu'avec près de 4500fcfa par jour. Vous imaginez la perte que je subis ?", s'inquiète-t-il. Ce cris de cœur de ce taximan, résonne aussi fort que la plupart des taximen que nous avons vus, avaient les visages crispés, du fait de la baisse de la clientèle, pendant cette période. Les rares qui étaient peu souriants, étaient ceux qui transportaient des clients. Au Sénégal, le coronavirus est sur toutes les lèvres. Son impact négatif sur l’économie qu’elle a pratiquement fini d’anéantir, ne laisse pas indifférent ces nombreux sénégalais qui vivent au jour le jour. Ils s’inquiètent de leur survie, malgré les nombreux moyens que l’Etat dit mettre à leur disposition pour les accompagner. Aujourd’hui, leur souhait le plus ardent, est que la situation revienne à la normale, et qu’ils puissent enfin retrouver leur jeu favori avec les clients : le Wakhalé (marchandage).

jeudi 26 mars 2020

Ousmane Conté: Un voyou s'éteint

Une tradition bien de chez nous, est de toujours dire du bien d’un être qui vient de quitter ce bas monde, pour rejoindre son Créateur. Cette civilité, je l’observe depuis tout petit. A la télévision nationale (RTG), lors du journal lorsque le présentateur annonce d’une voix morne le décès d’une personnalité publique, dans le reportage, quand le reporter tend son micro aux collaborateurs, ami(e)s, où même adversaires, pour ne pas dire ennemis du défunt, de se prononcer sur la personne, tout le monde refroidi les propos et le ton, avec en général cette phrase : la guinée vient de perdre un grand homme. Oups ! Cette fois-ci encore, les anges repartiront avec des commentaires lubrifiés qui ne viennent pas du cœur. Même la mort, ne fait pas changer à certains Guinéens cette mauvaise habitude de mentir en toutes circonstances. La règle a été de mise lors du décès du fils de l’ancien président Lansana Conté. Dès l’annonce de la mort d'Ousmane Conté, hier Mercredi 25 mars 2020, c’est un sentiment de tristesse qui envahit de nombreux guinéens, qui n’ont pas hésité à lui rendre hommage sur les réseaux sociaux. J’avoue que je ne me suis pas du tout réjoui de cette nouvelle, mais très sincèrement, je n’en fus pas très affecté non plus. Et pour cause, rappelez-vous de l’année 2007. Une année historiquement exaltante dans le combat pour l’instauration de la démocratie en Guinée. Une année où Ousmane Conté, très puissant à l’époque, avait fait une descente musclée à la bourse du travail, siège de la Confédération nationale des travailleurs de guinée ( CNTG), avec ses hommes, pour infliger une bastonnade sévère aux syndicalistes, et plus précisément à Ibrahima Fofana, homme infatigable pour la cause nationale, alors secrétaire général de l’USTG, qui, avec Hadja Rabiatou Serah Diallo, avaient conduit à l’insurrection populaire contre le feu général Lansana Conté. Ibrahima Fofana, qui a échappé de justesse à la mort, n’eut été la ferme interposition de Rabiatou Serah Diallo, eût l’œil tuméfie et ensanglanté pour plusieurs jours. Toujours en 2007, sa garde a été accusée d’exactions contre les manifestants, qui s’opposaient au régime impopulaire, et dictatorial de son père, alors agonisant et pratiquement inconscient. En fils béni ou maudit, Ousmane Conté pris la décision de sauver le régime de son père, et pour cela, il usa de son arme et de la violence. Le désormais feu colonel Ousmane Conté, était l’illustration parfaite de cet adage, qui nous apprend que : C’est dans le vide de l’esprit que s’installe le mal. Militaire sans aucune formation intellectuelle, l’homme est également accusé d’avoir commandité le démantèlement des rails du chemin de fer Conakry- Kankan, sur une distance d’environ 600km. Ces rails qui ont été acheminés au port de Conakry, seront vendus aux Chinois. Cet épisode joué par l’acteur Ousmane Conté, restera gravé à jamais dans le feuilleton des crimes économiques de la République de Guinée. Et enfin, je ne résiste pas à l’envie de rappeler que le défunt Ousmane Conté, avait été arrêté par l’ancien chef de la junte Moussa Dadis Camara, en 2009, pour son implication présumée dans le trafic de drogue en Guinée. Devant les caméras de la télévision nationale, il avait reconnu être effectivement impliqué dans ce trafic, et s’était exprimé en ces termes : "tous ceux qui me connaissent, savent que je ne suis pas un menteur. C’est vrai aujourd’hui, je suis dans cette affaire de drogue je le reconnais, mais je n’en suis pas le parrain". Et que dire, de ses sorties nocturnes dans les nights clubs de Conakry, et de son appétit vorace pour l’alcool et les jeunes filles… Si j’avais une chose à demander à mes compatriotes, c’est de leur dire, que les personnalités publiques(militaires et civiles), qui ont œuvré pour le progrès de ce pays soient magnifiées, et que celles qui ont contribué à la décadence de la Guinée, soient dénoncées et critiquées jusque dans leurs tombes. Nous avons trop longtemps vécu dans le mensonge.

samedi 10 août 2019

Paul Saviote 30 ans d’expériences radiophoniques sur les continents européen et africain…

Né en 1952 à Lyon, il suit des études secondaires classiques au Lycée Lacassagne. Passionné de radio depuis sa plus tendre enfance, il part à Paris en 1969 et s’inscrit aux cours Robert Wyllar, animateur des matinales sur Europe 1. Puis, avec la libéralisation des ondes, au début des années 80, il rejoint Pierre ALBERTI, initiateur du concept Radio Nostalgie. Après avoir animé quotidiennement pendant 10 ans en direct diverses tranches sur l’antenne de radio Nostalgie France ainsi que de nombreuses manifestations publiques ( les Francofolies de La Rochelle, le tour de France à la voile, les jeux olympiques d’hiver, Albertville 92, les 24 heures de conduite sur glace, les courses hippiques à Vincennes (TF1/Nostalgie) plus de nombreux spectacles à l’Olympia, Bercy, salle Pleyel, Palais des sports, Zénith à Paris et en province, sa vie prend une autre dimension lorsqu’on lui propose le challenge d’ouvrir la première station de radio Nostalgie en Afrique. Fraîchement débarqué à Abidjan en 1993, Il s’emploie à finaliser le dossier administratif de la radio et à signer la convention avec les autorités ivoiriennes. Vient ensuite le temps de concevoir l’architecture des studios, de superviser les travaux de distribution des locaux puis enfin de procéder aux castings d’animateurs, de journalistes et au recrutement des personnels techniques, administratifs et commerciaux de la future radio. En sa qualité de directeur général, il assume le coaching des intervenants à l’antenne et la formation de tout le personnel. Puis, en 1996, toujours à la pointe du développement de la radio en Afrique, il prend la direction générale de Nostalgie Dakar, reformate entièrement l’antenne et renouvelle l’essentiel du personnel. En 2003, pour couronner son implication dans le redressement de la station, Nostalgie occupe la place de leader des radios FM sénégalaises. Entre 1998 et 2003, il assume de surcroît la direction générale de Nostalgie Afrique et procède dans ce cadre à plusieurs ouvertures en Afrique de l’ouest et centrale, en particulier à Libreville (Gabon), à Douala (Cameroun), à Lomé (Togo) et à Ouagadougou (Burkina Faso). En 2006, il ouvre son propre cabinet de consultant en communication, spécialisé particulièrement dans le coaching d’animateurs et journalistes radio/TV pour divers organes de presse. Il est également instructeur à la FIFA dans le département COM-UNITY pour l’Afrique. En parallèle, depuis 16 ans il assure en qualité de Maître de cérémonie plusieurs retransmissions télévisuelles (DAKAR FASHION WEEK) sur la RTS1, 2STV, SENTV ou FA TV ainsi que des manifestations d’envergure nationale tels que des galas de bienfaisance parrainés par la première Dame, la remise des SEDAR aux acteurs les plus performants dans les spécialités économiques, artistiques, industrielles, littéraires ou culturelles etc. Toutes ces activités en Afrique de l’Ouest et Centrale lui ont permis d’acquérir une parfaite connaissance des us et coutumes qui prévalent dans ces pays ainsi qu’une grande expérience dans les relations humaines. La rigueur et la détermination déployées dans ses contacts professionnels lui ont assuré une sympathie et une notoriété tant auprès des professionnels du secteur que des autorités ou des populations. Avec lui, ce sont trente années d’expériences radiophoniques sur les continents européen et africain au service d’une passion : la radio ! Source: Feeling Dakar. Com

mardi 30 juillet 2019

Conseil d'un spécialiste pour une meilleure sexualité

"Après un accouchement, la reprise de la vie intime peut constituer une source de stress voire de douleur pour la plupart des mamans (et des papas aussi). L’accouchement, surtout par voie basse, a mis à contribution les voies génitales de la maman mais, la nature étant bien faite, au bout de quelques semaines, la vie intime peut recommencer. Médicalement, on recommande souvent d'attendre les 40 jours de suite de couche pour envisager la vie sexuelle mais les avis sur la question sont partagés et il est plutôt recommandé d'attendre d'être juste prêt! Durant ces 40 jours, l’écoulement sanguin peut survenir à tout moment. Pour éviter la survenue de douleurs lors des 1ers rapports sexuels, il faut d’abord vérifier la bonne cicatrisation du périnée surtout s’il ya eu une épisiotomie ou une déchirure même réparée. Au besoin, votre gynécologue ou sage-femme pourra vous prescrire une pommade ou des ovules cicatrisantes ou qui améliorent l’élasticité de la muqueuse vaginale. On peut aussi noter parfois une sensation de relâchement vaginal, sensation plus ou moins justifiée selon le traumatisme subi lors du passage de la tête du bébé. Pour éviter cela, les cours de rééducation périnéale seront d’un précieux secours pour retrouver votre fermeté d’avant, même pour un accouchement par césarienne. Un traumatisme souvent négligé est celui du papa : régulièrement, ils ont une angoisse à l’idée de reprendre les rapports sexuels surtout s’ils ont eu la curiosité ou la chance d’assister en direct à l’accouchement. L’idée de replonger leur appareil intime dans l’endroit d’où ils ont vu sortir une tête et tant d’autres choses durant les dernières minutes de l’accouchement peut laisser un traumatisme parfois même inconscient. Dans les cas extrêmes, cela peut même lui donner des troubles de la libido : éjaculation précoce, absence de désir, érection molle. Toujours psychologiquement, la maman peut avoir un baby-blues qui empêchera tout désir sexuel. Sa nouvelle fonction de maman peut aussi parfois tellement prendre le dessus sur son statut d’épouse qu’elle pourrait négliger son époux en manque de tendresse. Une discussion de couple et la consultation post-natale du 40ème jour permet de mieux préparer la reprise de la vie intime". Dr Abdoulaye Diop Gynécologue-obstétricien

lundi 15 juillet 2019

Sénégal: Ousmane Tanor Dieng s'envole pour le royaume des cieux

L'information est tombée comme un couperet sur la tête des sénégalais et du monde entier. Ousmane Tanor Dieng, jusque là Secrétaire général du parti Socialiste, et président du haut conseil des collectivités territoriales(HCCT) s'est éteint ce lundi à Bordeaux, en France, des suites d'une maladie à l'âge de 72 ans. Depuis l'annonce de son décès, les témoignages pleuvent
de partout. Hommes politiques, collaborateurs et ami(e)s retiennent de lui l'image d'un homme vérécondieux, pas trop loquace, mais bagarreur quand il le faut. Des témoignages difficiles à vérifier, car en de pareilles circonstances, même les langues dégoulinant de critiques les plus acerbes prennent la décision de ce censurer. Ousmane Tanor Dieng, qui a été successivement Ministre directeur de cabinet auprès du président Diouf, puis Ministre d'Etat, et Ministre des services et des affaires présidentielles, est à la tête du parti socialiste depuis 1996. Une formation qui, au travers des anciens présidents de la République Léopold Sédar Senghor et Abdou Diouf a gouverné le pays de 1960 à 2000. L'homme qui s'est présenté sans succès, et qui à tout de même obtenu à l'élection présidentielle de 2007, 464287 voix, soit 13,56% des suffrages exprimés, et qui a récolte 11,30% à l'élection présidentielle de 2012, laisse derrière lui un parti déchiré, et en profonde crise de leadership.

jeudi 7 février 2019

Sénégal: Mamoudou Baba Talla, parle du moment présent

A quelques jours des élections présidentielles au Sénégal, et dans un contexte de vives tensions, où les 5 candidats retenus par le conseil constitutionnel annoncent chacun de son côté sa victoire au soir du 24 Février, le jeune romancier Mamoudou Baba Talla, semble ne pas perdre de vue ce moment important et crucial, que vivent ses concitoyens. Sur son compte Facebook, l'auteur de "Montréal- Dakar", lance:"L’atmosphère est tendue et détendue à la fois. L’argent coule à flot. On chante et on danse en accordant une oreille plus ou moins attentive à ceux qui nous promettent la fin de notre calvaire. Transporteurs, usagers, marchands ambulants et vendeurs de téléphones deviennent tous des analystes politiques avertis. Les groupements de femmes se font désirer et les entrepreneurs politiques font de la surenchère. C’est leur moment. C’est l’élection présidentielle. Chacun défend avec ardeur le candidat qui est, à ses yeux, le mieux placé pour diriger le pays. Souvent, sans conviction aucune. les caravanes se multiplient. Les politiques se rapprochent des populations n’hésitant pas une seule seconde à déjeuner à la gargote du coin. Mais, mais ! Loin de la ferveur des réseaux sociaux, devenu un terrain où la parole se libère, le Sénégal des profondeurs attend. Ses populations s’impatientent. De là, je les entends répéter frénétiquement « ils sont tous pareils. » À la face du continent, souvent avec mépris et dédain nous nous targuons d’être une exception dans une Afrique longtemps hantée par les putschs. Mais notre démocratie n’a rien d’exceptionnel. Tout comme le Sénégal, d’autres pays africains organisent des élections sans problèmes majeurs. Les incidents, ça arrive. Au lendemain de l'élection, quand un président sera élu et qu’un nouveau gouvernement sera formé, pensons aux plus faibles, aux démunis, aux enfants de la rue, aux personnes à mobilité réduite, aux albinos qui craignent d’être des victimes sacrificielles durant les échéances électorales, aux médecins, gynécologues, sages-femmes et infirmiers affectés loin de la capitale qui, souvent, peinent à faire correctement leur travail par manque de moyens. Pensons également aux prisonniers qui purgent leur peine dans des conditions très difficiles; aux étudiants de l’Université publique, l’avenir de notre pays, qui réclament de meilleures conditions de vie et d’études; aux transporteurs victimes de la cruauté de quelques hommes en tenue. Enfin, n’oublions pas que des jeunes sénégalais, au risque de périr, affrontent les vagues de l’atlantique pour aller vers un ailleurs meilleur afin d’assurer la survie de leur famille. Parce que c’est notre pays 😊. Vive le Sénégal".

vendredi 25 janvier 2019

Pape Konaré: Un jeune engagé

Né en 1990, Papa Konaré Diaité, est un jeune très respecté et écouté dans son quartier à la sicap-baobab situé dans la commune de Mermoz Sacré-Cœur. Cela s’explique par sa forte implication au développement socio-politique de sa localité. Depuis 2009, l’homme s’est fait remarquer lors d’un thé débat organisé par Barthélemy Dias, actuel maire de la commune de Mermoz-Sacré cœur. contribuant considérablement à l’élection de ce dernier, le jeune dandy se retrouve dès après son retour au pays, après avoir puisé à la fontaine du savoir, conseiller en communication du maire. En un mot, il devient son bras droit, car comme l'on dit : "on ne récolte que ce que l’on sème. Initié très tôt à la politique par feu son grand-père, responsable au sein du parti socialiste, Papa Konaré Diaité se souvient comme si c’était hier de la distribution de riz et de sucre au domicile de son grand-père. Le social était au cœur du quotidien m’explique-t-il. Faire de la politique pour lui n’est pas un jeu : c’est élaborer des stratégies permettant de résoudre les problèmes de ses concitoyens, voilà son seul et unique objectif. Convaincu de l’innocence de Khalifa Sall, l’ancien maire de Dakar, détenu pour détournement présumé de fonds publics, le jeune Khalifiste, malgré une nature plutôt joyeuse, affiche un certain scepticisme quant à la gestion du pays par l’actuel président Macky Sall. Mais il reste aussi écœuré par la profonde crise de leadership que traverse le plus vieux parti politique du pays : le parti socialiste (PS). Pour lui, il est inconcevable qu’un scrutin présidentiel se déroule au Sénégal sans la présence de ce parti. Cependant, menant un combat d'avenir, celui de la jeune génération, il garde bon espoir ! Lors des élections législatives de juillet 2017, il fût arrêté pendant 2 mois 25 jours,pour avoir réclamé la victoire de Khalifa Sall à la Médina. Il demande à la jeunesse de se politiser et de se battre pour être dans les instances de décisions, car c’est là que se trouve son salut.

Et Thione Seck s'en alla

Un dimanche noir, dans un pays"enrhumé" par de récentes violences, dont les éternuements...